Hany Abu Assad

Né en 1961 en Galilée, Hany Abu Assad, effectue un séjour de plusieurs années au Pays-Bas durant lesquelles il obtient un diplôme d’ingénieur en aéronautique, tout en réalisant des documentaires pour la TV anglaise.

Dans les années 90, il rentre définitivement en Galilée et signe son premier long-métrage Le mariage de Rana, un jour ordinaire à Jérusalem (2001), suivi de Ford Transit (2003).

Confronté à la violence d’une jeunesse privée de son avenir par l’occupation et qui voit dans la mort la seule issue, Hany Abu Assad se confronte à ce problème. Il tourne Paradise Now (2005), violent réquisitoire contre l’embrigadement de deux jeunes kamikazes, et Omar qui retrace la spirale infernale «j’arrête la torture si tu collabores» à laquelle les services secrets israéliens soumettent les prisonniers palestiniens.

Cinéaste ou activiste? Hany Abu Assad est souvent amené à répondre à cette question : «C’est la même chose. Tout d’abord je suis un raconteur d’histoires. Après, quand on raconte des histoires, on choisit celles qui nous touchent et nous posent des questions. Et pas seulement des histoires palestiniennes, mais toutes sortes d’histoires. J’insiste sur ce fait, mon intérêt principal, c’est l’être humain. Je suis d’abord un cinéaste. Mais cinéaste et activiste ne peuvent pas être séparés».